En cette période de vacances scolaires nous avions décider, une bande de potes et moi même d’aller prendre du bon temps (au sens propre comme au figuré) du côté de Samoëns.
Ah oui ! ne dite pas « Ça moins ce », mais « Ça moins ». Les autochtones préfèrent.
Du coup la météo nous annonçait un temps clément pour 2 jours, en fin de compte, tout notre séjour a été superbe, hormis une journée ou nous avons décidé de faire du ski, car trop de vent pour nos voiles.
Samoëns et ses environs est un espace de jeu très intéressant, avec de grands attéros, des thermiques de services, et de quoi « crosser » au besoin.
C’est pour cette occasion, que Fred nous a fait découvrir le site de Mieussy, qui se trouve à quelques kilomètres de là. J’ai eu une pensée pour les premiers parapentistes de l’histoire qui se sont jeté (car on peu bien le dire maintenant, il y a prescription) du site de décollage pour arriver à l’attéro avec le sourire accroché au visage.
Nous étions venu ici pour « crosser » et au passage nous avons croiser Greg, qui était présent, lui, pour un vrai stage de Cross. Comme quoi, on essai de voler tranquille et on retrouve toujours quelqu’un que l’on connait :-P.
Pour le coup, cette journée était parfaite pour s’éclater en cross, pour preuve, Fred (le même) à tenu 6h15 en l’air. Il aurait pu faire bien mieux, mais nous lui avons cassé les noix à la radio pour qu’il vienne prendre l’apéro avec des amis qui étaient venu le saluer.
Pour les autres parapentistes du groupe, les choses ont été toutes autres. Je vais procéder par ordre du plus court au plus long. Je commence donc par notre maître à tous , j’ai nommé Joël (qu’on adore tous au passage) mais qui a reproduit un vol purement historique (Mieussy-Mieussy). Il nous a parlé de problème technique (pied emmêlé dans son accélérateur, tout ça, tout ça…) Vient ensuite un futur grand pilote (d’une parce qu’il est grand, et de deux, parce que sans le vouloir il à fait un +1000m comme qui rigole), j’ai nommé Matthieu. Malheureusement pour lui le vol c’est terminé de manière assez balistique après Tanninges.
Vient ensuite Delphine, qui pour tout vous dire à bien galérer au début de son cross, car elle s’est trouvé dès le début dans une dégueulante bien comme il faut. Ensuite elle a lutté pour reprendre le contrôle de son vol et en fin de compte a décidé de partir (yesss). J’en ai profité pour lui emboîter le pas.
Je l’ai donc suivi pour rejoindre l’attéro de Samoëns, ce qui était l’objectif du jour (je le rappel à ceux qui n’ont pas bien compris la consigne, hein !). Et nous voici donc parti pour transiter. Delphine à fait une belle trajectoire vers le premier contrefort et a pu récupérer un thermique directement a son arrivée et c’est littéralement envolé au dessus du massif. Pour le coup quand je suis arrivé au même endroit j’ai du patienter, car l’accumulation de chaleur n’avait pas repris pour déclencher un bon thermique, Du coup le dynamique présent m’a plutôt bien maintenu en l’air. Pendant ma bagarre avec une éventuelle reprise de thermique, j’ai perdu de vue Delphine, qui a quand même atterrit à 300 mètres de l’attéro officiel (bravo et dommage pour la CFD à 300m prêt).
J’ai pu continuer mon vol grâce à la brise qui soufflait sur les massifs. J’ai pu choper 2 à 3 thermiques qui m’on amené jusqu’au pied du massif de la Bourgeoise. Mais là j’ai pris un vrac sans que m’a voile ai pris le temps de m’avertie un tant soi peu. J’ai à peine eu le temps de dire ouf que l’histoire était déjà terminée. En gros voici ce que c’est passé. Je suis arrivé au dessus de la ravine de la bourgeoise (à bonne hauteur et pas sous le vent), mais même a cette altitude les remous de la brise forment des rouleaux apparemment (convergence peut-être). Du coup ma voile à décidé de fermer boutique à gauche, j’ai tenté une opposition sellette quand j’ai senti l’auto rotation s’enclencher. Puis ma voile a plonger en avant et à droite, puis violemment à gauche, et je me suis senti en apesanteur ne sachant pas si la voile était devant ou derrière moi. Puis le vol à reprit son bonhomme de chemin, comme si de rien n’était.
Avec ce que je venais de subir, monter à la Bourgeoise n’était plus trop l’objectif à vrai dire. J’ai donc décider de rejoindre l’attéro. Mais contre toutes attentes une brise plus forte à nettement ralenti ma progression vers l’attéro. Vu mon altitude, je me disais : -« ah non pas si prêt du but », et puis j’ai quand même réussi à me poser.
Je ne vous explique pas ma joie d’avoir poser à l’attéro de Samoëns. Et qui plus est, j’ai pu déclarer le vol. Voici la trace http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2016/vol/20210736
En tout cas, n’hésitez pas a venir jouer à Samoëns, c’est jolie, il y a de bons fromages et tout plein d’automobilistes qui transportent les parapentistes à pied.